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Séjour inattendu

  • himyccompagnon
  • 16 août 2017
  • 3 min de lecture

On nous avait prévenus que les changements de programmes étaient monnaie courante ici au Cameroun. Cependant on ne s’attendait pas à ce que nos 3 jours réservés à la découverte du pays arrivent aussi tôt dans notre séjour. En effet, Sœur Elise nous a informée que nous allions à Kribi (côte ouest du Cameroun) le jour suivant cet entretien avec elle dû, en raison de l’emploi du temps chargé de notre guide, le frère de Gaëtan, Clément.

Paysage sur la route de Yaoundé à Kribi

Nous partons de jour, ce qui nous permet de mieux apprécier la beauté du paysage. Sur la route, nous avons passés de nombreux péages, ce sont des endroits où il y a affluence et certains vendeurs en profitent pour nous proposer toutes sortes de produits, de la bouteille d’eau fraîche aux bâtons de manioc.

C’est après 4h de trajet que nous arrivons à Kribi sous un couché de soleil se reflétant sur la mer, magnifique. Nous serons hébergés pendant 2 nuits au centre pastoral St Joseph, un endroit qui a tout l’air d’un hôtel. Le jardin est entretenu, une rivière passe au fond du terrain, et les petits studios dépassent nos attentes. Néanmoins, Robin dormira sur un matelas à même le sol, ceux qui le connaissent sauront que cela ne l’empêcha pas de dormir.

Nous sommes ensuite allés dîner au restaurant « La fourchette », les recettes typiques camerounaises ont ravies tout le monde.

Caroline a l'air ravie de son repas!

Nous avons pris un petit déjeuner continental le lendemain dans le même restaurant et avons eu le plaisir de gouter à une omelette traditionnelle composée d’oignons et de poivrons.

C’est le ventre bien rempli que nous nous rendons aux Chutes de Lobé, Clément nous préviens alors que c’est un lieu assez touristique et qu’il est donc nécessaire de rester vigilant. Les chutes étaient belles et sauvages, cependant, nous ne nous sommes pas sentis à l’aise sur place et avons décidés de partir.

Clément nous conduit sur un chemin de terre escarpé et isolé qui donne sur la plage privée d’un hôtel. Le cadre est paradisiaque (cocotiers, palmiers, …), si bien que nous en profitons pour nous baigner. La température de l’eau était parfaite et nous avons pu profiter des vagues.

Nous déjeunons des plats plus délicieux les uns que les autres au restaurant de l’hôtel (barracuda, poulet Guiness, andouillettes à la dijonnaise, crevettes épicées). Nous nous offrons ensuite une petite sieste sur les transats pour profiter un peu plus longtemps de ce cadre exceptionnel.

Sur le chemin du retour de la plage, nous nous arrêtons pour faire des emplettes au supermarché. Nous avons pu y acheter des produits Camerounais, voir à quoi ressemblent les commerces et faire nos premiers pas dans ces rues anarchiques que nous avons si souvent observées par la fenêtre.

Une fois rentrés à l’hôtel, nous profitons du jardin pour faire quelques parties de cartes avant d’aller dîner.

Le soir nous allons de nouveau à « La fourchette » qui avait pris soin de nous fidéliser, fidélisation qui ne dura pas longtemps au vu du service extrêmement long et de l’indifférence de la serveuse. Nous n’en avons pas pris conscience au début car nous étions encore sous l’excitation de notre rencontre avec des SGDF d’Ardèche également en projet au Cameroun. C’est alors que Clément nous révéla tous ces talents d’acteurs, excédé par ce comportement, il fait mine de partir avant même qu’on ait payé l’addition. Elle l’a regardé, il l’a regardée, elle a dit « monsieur », il n’a pas bougé. On a fini par régler la note et renter.

Le lendemain, nous prenons un petit déjeuner consistant avant de prendre la route. Nous avons pu découvrir les croissants et pains au chocolats camerounais qui se rapproche plus du gâteau que de la viennoiserie à la française.

La plage, Kribi

Arrivés à Yaoundé, nous faisons un détour par le marché de l’artisanat. Chaque artisan avait sa propre « galerie », des petites cabanes en bois, numérotées, avec des étalages pleins de statuettes, masques, bijoux, instruments de musique … Certains ont trouvé l’atmosphère oppressante du fait du démarchage incessant et insistant. Mais nous en sommes tous sortis très contents d’avoir de nouveau expérimenter l’immersion dans la vie locale.

Le retour à Nsimalen a pris plus longtemps que prévu à cause des embouteillages habituels de Yaoundé. Ca a été l’occasion d’échanger avec Clément sur ce qui diffère entre la France et le Cameroun et d’observer de la voiture l’effervescence des rues de la capitale.

Nous tenons à clôturer ce cinquième épisode en vous introduisant le nouveau membre de l’équipe : Tangui, l’eau minérale naturelle préférée des HIMYC.


 
 
 

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